Julien Parme - Florian Zeller

Et un livre de plus! J'ai une rentrée littéraire de retard.. (mais j'ai commencé à me rattraper en commençant une "sortie actuelle"... je vous en dirai plus très bientôt vu comme elle a l'air "rapide à lire")

J'avais découvert Florian Zeller avec la Fascination du pire qui m'avait laissé sur un avis plutôt mitigé : une construction du roman que j'avais trouvé géniale (on ne savait plus qui était le narrateur...) sur une histoire un peu banale.

Bon, je n'en voudrait pas aux personnes qui m'ont conseillées de lire Houellebecq, soit disant que Zeller n'en était qu'une pâle copie..... je ne vois toujours pas ce qu'ils ont de commun...

Et encore moins avec ce roman à dix mille lieux de l'univers Houellebecquien tel que j'ai essayé de le découvrir.

Aucune polémique dans ce roman : "juste" l'histoire de Julien, un ado. presque comme les autres. L'histoire de son errance dans Paris durant une fugue.

Un style qui se veut proche de celui d'un adolescent, mais pas n'importe quel adolescent : un qui se voit écrivain... à mille lieux du "pauv' adolescent que l'on voit dans nos lycées"!! Réussi ou pas, difficile à dire. Autant une écriture "enfantine" est assez facilement critiquable (en bien ou en mal) mais là... je n'ai pas trouvé que le style un peu "simple et direct" se voulait une copie de ce qu'aurait pu écrire un adolescent(certains auteurs écrivent plus simplement!)

Reste l'histoire : rien de vraiment exceptionnelle si ce n'est la retranscription que j'ai trouvée très juste des questionnements adolescents. L'âge où l'on se voit déjà "grand" avec des idées bien arrêtées sur un tas de choses....

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De quoi se rappeler sa propre adolescence... et voir que l'air de rien on a grandit!

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Comments

[Mady]

C'est vrai... ça m'avait aussi sauté aux yeux à la sortie du bouquin... et même enle commençant, je pensais retrouver certains traits du héros stendhalien..... mais comme je n'ai que très peu de souvenir de ces lectures....

[Marnie]

Je ne sais rien des livres et pièces de Florian Zeller, je sais juste que je l'avais trouvé hyper beau dans une émission tv.
A part ça, c'est la référence stendhalienne du titre qui me saute au yeux.