Une rentrée que littéraire??

A partir du moment où l'on ne s'enthousiasme plus pour l'odeur de sa nouvelle trousse, son nouveau cartable et pour la décoration de la première page de ses cahiers, que nous est t il comme bonheur fin août/début septembre???
Le soleil n'est déjà plus là, tout le monde reviens de vacances (le routes se chargent donc...), on commence à avoir froid aux petons le matin dans nos petites chaussures dans lesquelles on est pourtant si bien....

HEUREUSEMENT, pour tous les ex-écoliers pas prof, il nous reste la rentrée littéraire. Nous aussi, nous pouvons parcourir les librairies pendant des heures, non pour acheter "Go in english" 4° LV2 mais pour dénicher LE roman dont on a lu un petit encart mais dont personne ne parle et qui, pourtant, nous intéresse, nous!

C'est aussi un des rares moments (avec l'attribution des prix en fin d'année) où les médias "parlent" littérature : de la rentrée littéraire et du nombre de romans de rentrée. Leur qualité littéraire? Non (hormis les magazines, pages spécialisées...) Le grand public n'a le "droit" qu'au fait que 683 romans déferlent sur les tréteaux des libraires. Comme si tout le monde ne savait penser que chiffres, classement. [Apparté: Récemment, j'ai lu une interview de Michael YOUNG où, pour une fois, il disait quelque chose de "pas con" : en gros, il disait qu'en ce moment, dans les média, on a l'impression de préparer le grand cataclysme et qu'avant ça, il faut tout bien classer, ranger.... c'est un peu ça la rentrée littéraire!]

Bien sûr, les lecteurs assidus d'Amélie NOTHOMB seront ravis de son nouvel opus alors que les critiques seront déçus, tout le monde attendra Laurent GAUDE au tournant, Christine ANGUIOT fera certainement jaser et le livre médiatique sera celui des frères POIVRE D'ARVOR... mais qu'en est-il des autres???
C'est le seul moment où j'achète Lire. D'habitude, je "ne fais que" le lire à la biblio mais là, je préfère tout de suite "lire entre les lignes" des radios et TV où ce sont toujours les mêmes invités qui apparaissent. Et puis, j'attends le bouche à oreille à moins d'un réel coup de coeur à la vue du résumé et de l'éventuel extrait comme ce fût le cas il y a deux ans pour "Le Soleil des Scorta" .

Au final, je n'achète jamais plus d'un ou deux livres de la rentrée littéraire. Mais grâce à ma bibliothèque, oh combien géniale, j'arrive toujours à lire certains romans de rentrée dès leur sortie.

FAUT QUE JE ME PRÉPARE MENTALEMENT.. j'ajuste mes lunettes, faut que je rachète du VU! Là, on va croire que j'attends avec grande impatience... alors que, "si ça se trouve", cette année, je ne lirai aucun roman de rentrée.. allez savoir!

Comments

[Mady]

Si j'étais auteure, je préfèrerai sortir mes livres hors rentrée littéraire (septembre/janvier) pour être plus mis en avant!!

[Papilles&Pupille]

J'ai regardé un peu ce matin "on en parle" sur lci qui parlait de cette rentrée littéraire et évidemment la question du nombre de livres a été abordée. Et finalement ils ont dit que le seul pb du nombre, c'était la place que prenaient tous ces livres dans une librairie. C'est tout. ;))