Anna M

Et oui... encore un film dont je vais vous parler. Alors en cette soirée captivante politiquement parlant, je pourrai vous parler du Candidat, de Ségo et Sarko sont dans un bâteau... que sais je encore... mais c'est d'une toute autre histoire dont je viens "m'entretenir" avec vous : pas tellement plus joyeuse ni plus distrayant... c'est Anna M.

J'avoue que c'est principalement pour voir Isabelle Carré que je me suis laissée tentée par ce film. Cette actrice arrive toujours à m'époustoufler (et elle a encore réussi cette fois-ci).

C'est l'histoire d'Anna, jeune femme apparemment réservée qui tombe amoureuse de son médecin et s'en croit aimée jusqu'à la folie. Elle le traque, le hacèle, l'accuse de coups et blessures.... et ne comprend pas pourquoi il la repousse.

Le film est structuré en 4 parties qui sont aussi les 4 paliers de la maladie (illumination, espoir, désillusion, haine). A chaque fois, une "acalmie" avant l'apothéose et à chaque fois, j'ai espéré la rémission.. qui ne vient pas. J'en suis venue à angoisser pour les hommes qu’Anna M. croise par hasard, pour les enfants qu’elle gardechez le voisin de son médecin… Ce n'est pas la peur qui m'a tenaillée mais l'angoissante, la gêne de savoir comment tout cela peut se finir.. . (en se disant toujours que le scénariste a "forcément" fait une "happy end")

Isabelle Carré est fabuleuse, très loin de son personnage de "Se souvenir des belles choses" : tout l'amour, toute la haine arrivent tour à tour à transparaître dans ses yeux...

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Alors, même s'il y a quelques longueurs, le film mérite le déplacement

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