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Mais alors vraiment pas comique pour le coup...

J'ai hésité un moment sur le sujet d'aujourd'hui car j'en ai 3 en tête : ce film vu au ciné cette semaine, le TRES bon téléfilm vu hier soir sur Arte et le bouquin de frères Poivre d'Arvor lu quasimment d'une traite cetet semaine... que de culture pour quelqu'un qui n'a pas un moment à soi me direz vous. Chais pas comment j'ai fait. Si, je sais, grâce aux programmes de rentrée de la TV : même pas moyen de se poser et se vider la tête tout en tricotant (d'autant que j'ai fini mon tricot - c'esy peut être surtout ça qui me dérange!)... donc je me la rempli (la tête!)

Je ne commence pas par le plus gai... la palme d'or de Cannes. Soit dit en passant : je ne comprends toujours pas les palmares de Cannes... Non que ce sont toujours de navets ou des films "trop intellos" mais je n'accroche que très rarement aux primés (un peu comme pour le Goncourt... serai je une excepion dans mes goûts culturels??)

C'est l'histoire d'Ottila et Gabita, deux amies qui partagent une chambre universitaire en Roumanie en 1987. L'une est enceinte, l'autre va l'aider à se faire avorter dans un pays où l'avortement est interdit. Le tout en 24 heures : le temps d'une épreuve qui laissera, on s'en doute, une trace indélibile non seulement à Gabita mais aussi à Ottila.

Un film très dur autant dans son sujet que dans sa mise en sène : certains plans fixes parfois trop long (je pense notamment à la scène trop longue du foetus avorté qui m'a fait comprendre le sens de la phrase d'avertissement du début du film). Après des débuts déroutants (un  peu l'impression de se retrouver dans un film amateur de lycéen), je me suis habituée pour trouver assez remarquable le jeux des actrices : aucune scène de cris, tout est dans la réserve et je pense que c'est ce qu'il y a de plus difficile à jouer : le silence...

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Très (trop) noir : à voir quand on a le moral car on en sort sans savoir comment réagir

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